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"Mollie E. Butler" <[log in to unmask]>
Reply To:
Health Promotion on the Internet <[log in to unmask]>
Date:
Thu, 15 Feb 2001 08:13:46 -0800
Content-Type:
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text/plain (286 lines)
For those of you who are not on e-network and are interested in children's
health and well-being.

----- Original Message -----
From: "e-network" <[log in to unmask]>
To: "e-network" <[log in to unmask]>
Sent: Thursday, February 15, 2001 5:26 AM
Subject: The Well-Being of Canadas Children\Le bien-être des enfants au
Canada


Le français suit.

The Well-Being of Canada's Children: Toward a Better Policy Mix

Ottawa, (15 February, 2001) - Our thinking about the responsibilities of
families and governments for the well-being of Canada's children is
shifting.

A new publication from CPRN's Family Network documents and analyzes that
shift
as it is reflected in federal and provincial policies and programs.

Two Policy Paradigms: Family Responsibility and Investing in Children, by
CPRN
Researcher, Caroline Beauvais and Jane Jenson, Director of the Family
Network,
compares two policy perspectives, one, well-established by the 1960s, the
other,
more recent. Both approaches have strengths, but each leaves certain gaps.
The
paper proposes a better "policy mix" combining the strongest elements of
each.

The analysis is based in part on inventories of current programs directed
towards children, and families with dependent children. The report provides,
for
the first time anywhere, detailed and easy to compare information on a wide
range of programs (including child care, income security and tax benefits)
for
all ten provinces and the federal government.

The authors call the older of the two policy perspectives the "Family
Responsibility Paradigm". It defines parents as responsible for virtually
all
decisions about their children's well-being. It facilitates choice about how
to
balance work and family, but often leaves parents to cover the costs. Income
transfers and other measures for income security are based on adults'
relationship to the labour force.

Examples of programs within this paradigm are such things as maternity and
parental leaves, tax breaks for families who choose parental childcare, tax
exemptions to cover some of the costs of non-parental childcare, and social
assistance rules that permit lone parents to care for their children.

"This paradigm dates from a time when families often had a single
bread-winner
and parental child care was seen as a desirable and realistic option for
most
Canadians," says Jenson. "Today, the context has changed."

Leaving things entirely to parents is no longer realistic. Most families
need
two incomes to provide for themselves and their children, making quality,
affordable, non-parental childcare a must. What's more, many jobs don't pay
a
living wage to working parents, a fact reflected in the high number of poor
children living in working families.

Our understanding of poverty has also changed. We see how programs designed
for
another era have created a "welfare wall" between the poor and their
participation in the economy. We also recognize the importance of early
childhood initiatives in overcoming the effects of socio-economic
disadvantage.

All these changes have given rise to a second policy paradigm the authors
call
"Investing in Children". This paradigm's goal is positive outcomes for
children,
and it envisions a responsibility for investing in children that is shared
between parents and the community.

The National Child Benefit, created in 1998 by Ottawa and the provinces
(except
Quebec), is an example of the new approach.  The NCB aims to reduce the
depth of
child poverty while ensuring that parents are always better off by working.

Jenson cautions, however, that the new paradigm does not of itself guarantee
better outcomes for children. Its success is dependent on there being
sufficient
public and community funds devoted to services for families with children.

"Both paradigms co-exist today. Finding the best policy mix is a matter of
keeping the best of each to build our model," says Jenson. "We would
maintain
the emphasis on adults, the attention to gender equality, and facilitating a
range of options for parents from the Family Responsibility Paradigm, for
example, while incorporating the emphasis on high quality non-parental
childcare
and early childhood development from the Investing in Children Paradigm."

According to CPRN's President, Judith Maxwell, Jenson and Beauvais have made
a
valuable contribution to the continuing debate over family responsibilities,
the
role of the state, social policy and children's needs.

"This paper provides useful tools for dissecting and analysing existing and
future policies for families," Maxwell says. "It is also a valuable
reference
for journalists, students and analysts because it documents the diverse ways
in
which the provinces are responding to the needs of families."

To download the document or executive summary, please click here:

http://lists.magma.ca:8080/T/A17.44.138.1.102

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Le bien-être des enfants au Canada : vers un meilleur agencement des
politiques

Ottawa, (le 15 février 2001) - Nos réflexions sur les responsabilités des
familles et des gouvernements concernant le bien-être des enfants au Canada
sont
en voie d'évoluer.

Une nouvelle publication du Réseau de la famille des RCRPP contient un
examen et
une analyse de ce virage qui transparaît dans les politiques et les
programmes
fédéraux et provinciaux.

Dans le document Two Policy Paradigms: Family Responsibility and Investing
in
Children,  Caroline Beauvais, chercheure aux RCRPP, et Jane Jenson,
directrice
du Réseau de la famille, comparent deux orientations de politiques, l'une,
bien
établie pendant les années 60, et l'autre, de date plus récente. Les deux
approches possèdent des points forts, mais les deux laissent apparaître
certaines lacunes. Dans leur étude, les auteures proposent un meilleur
agencement de politiques qui combineraient les meilleurs éléments des deux
approches.

L'analyse se fonde en partie sur un relevé des programmes actuels orientés
vers
les enfants et les familles ayant des enfants à charge. Le rapport présente,
pour la première fois, des renseignements fouillés et faciles à comparer sur
un
large éventail de programmes (y compris, les services de garde d'enfants,
les
programmes de sécurité du revenu et de prestations fiscales) pour les dix
provinces et le gouvernement fédéral.

Les auteures désignent la plus ancienne des deux orientations de politiques
comme étant le « paradigme de la responsabilité familiale ». Il attribue aux
parents la responsabilité de presque toutes les décisions concernant le
bien-être de leurs enfants. Il vise à faciliter les choix sur la façon de
concilier le travail et la famille, mais il laisse souvent aux parents le
soin
d'en couvrir les frais. Les transferts de revenu et d'autres mesures de
sécurité
du revenu sont fondés sur la relation entre les adultes et la population
active.


Des exemples de programmes issus de ce paradigme comprennent les congés
parentaux et de maternité, des allégements fiscaux pour les parents qui
choisissent de prendre soin eux-mêmes de leurs enfants, des exemptions
fiscales
pour couvrir une partie des frais de garde d'enfants à l'extérieur du foyer
et
des dispositions de l'aide sociale qui permettent à des parents seuls de
prendre
soin de leurs enfants.

« Ce paradigme remonte à une époque pendant laquelle les familles comptaient
souvent un seul gagne-pain, et l'éducation des enfants par les parents était
considérée comme une option souhaitable et réaliste pour la plupart des
Canadiens », de souligner Jenson. « De nos jours, le contexte a changé ».

Il n'est désormais plus réaliste de tout laisser entre les mains des
parents. La
plupart des familles ont besoin de deux revenus pour subvenir à leurs
besoins et
à ceux de leurs enfants, ce qui rend indispensable le recours à des services
de
garde de qualité et à coût abordable à l'extérieur du foyer. De plus,
plusieurs
emplois ne permettent pas aux parents de gagner le minimum vital, et cette
réalité se reflète dans l'incidence élevée de la pauvreté infantile parmi
les
familles au travail.

Notre conception de la pauvreté s'est aussi modifiée. On peut constater que
des
programmes conçus pour une autre époque ont contribué à ériger un « mur de
l'aide sociale » entre les pauvres et leur participation à l'activité
économique. Nous reconnaissons aussi l'importance d'initiatives axées sur la
petite enfance pour surmonter les effets du désavantage socioéconomique.

Tous ces changements ont été à l'origine de l'apparition d'un deuxième
paradigme
de politiques que les auteures ont appelé le paradigme de « l'investissement
dans l'enfance ».  Ce paradigme vise à donner des résultats positifs chez
les
enfants et il considère que la responsabilité d'investir dans l'enfance est
partagée entre les parents et la collectivité.

La Prestation nationale pour enfants (PNE), instituée en 1998 par Ottawa et
les
provinces (sauf le Québec), est un exemple de la nouvelle approche. La PNE
vise
à réduire l'importance de la pauvreté infantile, tout en faisant en sorte
que
les parents soient toujours dans une situation plus avantageuse s'ils
travaillent.

Jenson souligne toutefois que le nouveau paradigme ne garantit pas en soi de
meilleurs résultats chez les enfants. Sa réussite est fonction de la
disponibilité en quantité suffisante de fonds publics et communautaires pour
financer les services aux familles ayant des enfants.

« Les deux paradigmes coexistent à l'heure actuelle. Pour trouver le
meilleur
agencement de politiques, il faut retenir le meilleur des deux pour bâtir
notre
modèle », de souligner Jenson. « Nous maintiendrions l'accent sur les
adultes,
l'attention accordée à l'égalité hommes-femmes et des mesures visant à
faciliter
l'accès à une gamme d'options pour les parents provenant du paradigme de la
responsabilité familiale, par exemple, tout en y intégrant l'insistance mise
sur
des services de garde de qualité à l'extérieur du foyer et des programmes de
développement de la petite enfance tirés du paradigme de l'investissement da
ns
l'enfance ».

Selon Judith Maxwell, présidente des RCRPP, Jenson et Beauvais ont fait une
contribution valable au débat qui se poursuit sur les responsabilités
familiales, le rôle de l'État, la politique sociale et les besoins des
enfants.

« Cette étude contient des outils utiles pour disséquer et analyser des
politiques actuelles et futures pour les familles », d'indiquer Maxwell. «
Il
s'agit aussi d'un ouvrage de référence valable pour les journalistes, les
étudiants et les analystes parce qu'on y présente les diverses façons que
les
provinces utilisent pour répondre aux besoins des familles ».

Cliquez-ici pour télécharger le document complet maintenant :

http://lists.magma.ca:8080/T/A17.44.138.2.102



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